« Les collectivités territoriales répondent à des problématiques qui sont particulièrement délicates dans le contexte actuel »
🗞️ Cet édito est extrait de la newsletter Watèa by Michelin du mois de novembre 2024. ➡️…
Lire la suiteLa logistique du dernier kilomètre est un facteur clé pour la réussite d’une entreprise de e-commerce ou de la livraison de produits. Le secteur est en pleine croissance et suscite l’intérêt des investisseurs, tandis qu’il fait face à des enjeux écologiques, économiques et de transformation des villes. Les entreprises de logistique du dernier kilomètre ou last mile delivery (LMD) doivent innover pour rester compétitives. Se doter d’une flotte d’utilitaires électriques diversifiés fait partie des éléments clés.
Le développement du e-commerce, l’émergence du quick-commerce, les nouvelles formes de consommation placent la chaîne logistique au cœur de leur succès. Entre le vendeur ou donneur d’ordre et le consommateur final, les marchandises effectuent de nombreux kilomètres et passent entre les mains de plusieurs intermédiaires. Le dernier kilomètre représente la courte distance nécessaire à la livraison des produits à des clients situés dans des zones denses.
C’est surtout la distance la plus complexe à gérer : peu rentable, chronophage et souvent mal accueillie dans les centres urbains. La livraison des marchandises fait face à des enjeux écologiques, économiques et urbains. Pourtant des solutions voient le jour, moins émettrices de carbone, comme le recours aux véhicules utilitaires électriques de toutes tailles.
La logistique du dernier kilomètre ou LMD (last mile delivery) est un défi humain et financier. Les investisseurs ne s’y trompent pas avec 80 milliards d’euros investis depuis 10 ans dans près de 500 entreprises du secteur logistique, d’après McKinsey.
D’après l’ADEME, l’agence de la transition écologique, le secteur des transports représente plus de 30 % de la consommation d’énergie en France et des émissions de gaz à effet de serre (GES). Le transport routier est encore largement dépendant des énergies fossiles et responsable à 94 % des émissions polluantes.
En milieu urbain, le transport routier de marchandises contribue à lui seul à 20 % des émissions de GES, sans compter les émissions d’autres polluants dans des proportions importantes (40 % des émissions d’oxyde d’azote et 50 % des particules). Par conséquent, les réglementations relatives à la circulation en centre-ville deviennent de plus en plus contraignantes pour le secteur de la LMD.
La logistique du dernier kilomètre coûte cher ! Elle représentait un marché de 1,5 milliard d’euros avant la pandémie, laquelle a accru les besoins. La croissance du secteur s’élève à 63 % sur 5 ans, de 2014 à 2019. Pour les opérateurs, le dernier kilomètre représente plus d’un tiers du coût total de transport d’un produit. En parallèle, les exigences des clients augmentent, dans un contexte concurrentiel particulièrement dense.
Le e-commerce continue de progresser avec +12 % au 1er trimestre 2022 avec 14,3 milliards d’euros de ventes de produits, d’après la FEVAD. Tous ces produits doivent être livrés à l’acheteur en un temps record. Les nouvelles tendances de seconde main et de marché de l’occasion génèrent également des besoins logistiques de livraison au dernier kilomètre. La livraison en point relais plutôt qu’à domicile ne change pas tant que cela les exigences, offrant simplement un point de regroupement sur quelques centaines de mètres.
Pour rendre la logistique du dernier kilomètre plus économe et plus écologique, les villes doivent innover, notamment avec des halles multimodales ou des plateformes de distribution au plus proche de la ville.
A la Rochelle, dès 2001, un centre de distribution urbaine (CDU) accueille toutes les marchandises à destination du centre-ville sur plus de 700 m2. Le dernier kilomètre est pris en charge par un seul exploitant doté d’une flotte de véhicules électriques.
En complément, l’essor des dark stores dans les centres villes répond au développement du quick commerce ou une livraison des courses en 10 à 15 minutes. Phénomène durable ou faux besoin ? En toute hypothèse, la livraison des marchandises au cœur des villes nécessite de repenser l’urbanisme.
La réponse à tous ses enjeux passe sans doute par l’innovation et la qualité de service. Les professionnels de la logistique du dernier kilomètre disposent de nombreux types de véhicules pour le transport de marchandises.
Parmi tous les véhicules existants, dont la liste exhaustive figure à l’article R 311-1 du Code de la route, intéressons-nous aux :
Et les drones ? Depuis plusieurs années, Amazon teste la livraison de ses colis par drone. Nous sommes encore loin d’un déploiement massif, tant pour des raisons réglementaires que technologiques.
Remporter les défis du dernier kilomètre impose une agilité. En réalité, vélos cargos et fourgons légers gagnent en complémentarité selon les besoins, selon le point de départ des marchandises et leurs volumes. Se doter d’une flotte avec des engins variés offre le meilleur compromis.
Par ailleurs, le match électrique vs. thermique bascule sans surprise en faveur des utilitaires électriques pour des raisons écologiques, juridiques et fiscales. En outre, ils sont silencieux, prennent moins d’espace et accèdent partout à l’intérieur des ZFE (zones à faibles émissions). Les VUL offrent toute l’autonomie nécessaire pour satisfaire les exigences des derniers kilomètres. Les économies de dioxyde de carbone et autres particules sont importantes. Dans le même temps, la mobilité électrique permet d’accéder partout, y compris les ZFE.
De plus en plus, les donneurs d’ordres exigent une mobilité écologique dans leurs appels d’offres. Disposer d’une flotte électrique pour les acteurs de la logistique du dernier kilomètre devient un pré-requis pour remporter ces marchés.
Et c’est finalement assez simple : achat ou location des VUL électriques, technologie de pointe pour analyser et optimiser les parcours, avantages financiers pour adopter la mobilité électrique, financement d’une flotte électrique, etc.
Avec Watéa by Michelin, c’est une offre complète pour faciliter la transition : étude des besoins et audit de l’existant, accompagnement au choix des véhicules utilitaires électriques et des solutions de recharge les plus adaptés, financement, assurance et assistance, services digitaux pour l’entreprise et pour les chauffeurs. Tout est fait pour améliorer la gestion de la logistique du dernier kilomètre avec un abonnement tout compris.
Découvrez nos solutions adaptées à votre entreprise, permettant une continuité de votre activité, l’amélioration de votre productivité et la rentabilisation de votre investissement. À chaque étape, nous vous accompagnons dans la transition énergétique de votre flotte.
Prenons rendez-vous. Nous verrons ensemble comment appliquer les nouvelles réglementations sans impacter vos finances
🗞️ Cet édito est extrait de la newsletter Watèa by Michelin du mois de novembre 2024. ➡️…
Lire la suiteDécouvrons un des modèles proposés par Watèa : l’Opel Vivaro-e ou Vivaro Electric.
Lire la suiteDécouvrons un des modèles proposés par Watèa : le Toyota ProAce City électrique. En quelques années,…
Lire la suite