L’édito de juillet 2023 par Corine Dedreuil, Directrice Service du Personnel
Cet édito est extrait de la newsletter Watèa by Michelin du mois de juillet 2023. Vous…
Lire la suiteALIS est l’association Locked-In Syndrome (LIS). Le LIS survient à la suite d’un accident vasculaire cérébral, et ses conséquences sont importantes : les personnes qui en sont victimes sont tétraplégiques et muettes, mais entendent tout, comprennent tout. Elles communiquent par le regard.
Depuis juin 2021, l’association ALIS a intégré les locaux de Watèa by Michelin à Boulogne-Billancourt. Au-delà des aspects financiers et logistiques, cette cohabitation permet aux équipes Watèa by Michelin comme à celles d’ALIS de s’enrichir mutuellement. Mais un prochain déménagement de Watèa ne permet malheureusement pas de prolonger cette cohabitation. ALIS est donc à la recherche de nouveaux locaux à Boulogne-Billancourt.
Faisons le point sur cette véritable expérience de vie avec Véronique Blandin, Déléguée Générale ALIS et Pascal Nouvellon, CEO Watèa, à l’occasion d’une interview croisée réalisée en décembre 2022.
Comment Watèa a été mis en contact avec ALIS ?
Véronique Blandin : On a été présenté à Watèa par une personne de chez Michelin qui nous connaissait. Assez rapidement, avant même de nous connaître, vous nous avez fait confiance, on a été super étonnés. On s’est juste contactés par visio. Ensuite, Pascal tu as embrayé tout de suite, tu nous as fait confiance d’emblée.
Pascal Nouvellon : il se trouve qu’on avait de la place, et on sait bien que l’argent mis par les associations dans les frais de fonctionnement ne peut pas être mis au service de la cause qu’elle défend. On s’est dit que c’est finalement un moyen de les aider qui est utile et qui pour nous, Watèa, ne coûte pas grand-chose. C’est pour ça qu’on a été assez rapidement d’accord avec le principe d’accueillir l’association ALIS. Et la bonne surprise, la bonne nouvelle, c’est qu’on y a gagné beaucoup plus que juste une cohabitation.
Quel était le besoin initial d’ALIS ?
VB : oui on avait parlé de 4 ou 5 postes de travail. On a beaucoup de temps partiel, on joue à la chaise musicale, tout se passe bien comme ça. On espère ne pas être trop bruyants, ne pas déranger.
Pour les deux structures, ALIS et Watèa, des problématiques de confidentialité se posent. Comment avez-vous géré cela ?
VB : Oui c’est vrai que nous avons des données confidentielles sur la prise en charge, le médical. C’est sensible et c’est surtout par respect pour les personnes dont on s’occupe. Mais sur ce genre de sujets, on a la possibilité de s’isoler et on n’avait pas cette crainte vis-à-vis de Watèa.
PN : Pour nous Watèa, la question de la confidentialité s’est posée en effet. ALIS a signé un NDA (non-disclosure agreement, accord de confidentialité) qui garantit la confidentialité des informations que le personnel d’ALIS pourrait capter sur le plateau. Évidemment, l’histoire a prouvé qu’on a eu raison de se faire confiance. En plus du NDA, on est sur des domaines très séparés. Il n’y a eu aucun souci.
On est en décembre 2022, depuis quand a commencé cette cohabitation ?
VB : ALIS est dans les locaux de Watèa by Michelin depuis juin 2021. Je tiens d’ailleurs à remercier Pascal et ses équipes de nous héberger, cela nous aide énormément.
PN : Tout à fait. Watèa a rapidement eu besoin de locaux à Paris. Les bâtiments de Michelin qui nous accueille étaient trop grands pour Watèa. ALIS cherchait à ce moment une cohabitation, on a pu les accueillir et vivre ensemble pendant un an et demi.
Que retirez-vous de cette colocation version entreprise ?
VB : on a perçu beaucoup de chaleur humaine. C’est aussi du confort. Les collaborateurs sont très chaleureux avec nous. On n’a pas senti qu’on était à part. C’est vraiment très agréable. Je préfère travailler ici que chez moi, c’est très sympa.
PN : ce qui est très intéressant, c’est que ça a amené beaucoup de chaleur. Watèa essaye d’avoir un impact sociétal positif, c’est cohérent par rapport au projet qu’on porte. Ce que je retiens, c’est qu’il n’y a aucune gêne ni attente de la part d’ALIS. Cela s’est fait de manière extrêmement naturelle. On était juste heureux de cet arrangement. Heureux d’accueillir des collaborateurs qui ne travaillent pas sur des projets business. C’est toujours intéressant d’échanger avec ALIS dont la vocation est sociale, d’utilité publique. Cela nous ouvre des perspectives sur ce qu’est le bien commun, l’action désintéressée. C’est une réussite immense, une pépite que je vais garder longtemps dans mon cœur.
VB : Nous on a vraiment ressenti cet esprit Watèa. Vous êtes dans le business, mais il y a autre chose, un petit plus. C’est très perceptible.
Ce chapitre doit se clore, qu’est-ce qui va se passer pour ALIS ?
VB : nous allons partir dans un local pour lequel nous avons signé un bail, à Boulogne-Billancourt et nous continuons à rechercher une entreprise qui accepterait de nous héberger. C’est important pour nous de rester à Boulogne, d’une part car ALIS a un lien historique très fort aussi avec la mairie qui nous soutient et d’autre part, car nous sommes à proximité de l’établissement qui accueille les personnes LIS à demeure. Une résidente atteinte du syndrome LIS, nous rejoint pour nous aider dans de la bureautique, notre situation boulonnaise est aussi importante à ce titre.
PN : Nous déménageons dans de nouveaux locaux qui ne nous permettent malheureusement plus d’accueillir ALIS. Je lance un appel à candidature, si vous souhaitez apporter à vos collaborateurs une vision de l’utilité, du bien public, une action désintéressée. Si vous avez des m2 disponibles, accueillez ALIS, vous allez les aider et en retirer beaucoup plus que le loyer que vous offrez à ALIS.
VB : Outre le loyer, c’est aussi du temps. Quand on arrive dans une entreprise, on ne s’occupe pas des affaires générales. Et en prenant un bail classique comme actuellement, tout le temps que je passe est consacré à cette nouvelle logistique. C’est un lancement, ça va s’alléger, mais ça compte.
Qu’est-ce que recherche ALIS ?
VB : nous cherchons un espace de 50 à 55 m2, à Boulogne-Billancourt, accessible pour les personnes en fauteuil roulant, à mobilité réduite. Nous cherchons 5 ou 6 postes de travail, en open space. Nous avons également du matériel, et un besoin de 8m2 envion. En effet, on reçoit notamment des tablettes que nous dispatchons ensuite dans toute la France.
PN : Du moment où il y a la place, ce n’est que du bonheur !
Découvrez en détail ce qu’est le Locked-In Syndrome. Si vous disposez de locaux permettant d’accueillir l’association, vous pouvez contacter Véronique Blandin, Déléguée générale de l’association : veronique.blandin@alis-asso.fr
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